Visitez virtuellement les expositions de l’Abbaye de Jumièges ! En cliquant sur ce lien, vous pourrez parcourir 3 expositions : "A la manière du loup" de Benjamin Deroche (2020), "Vestiges" de Josef Kudelka (2018), "Ravir la force mais toujours aimer" d’Ange Leccia (2019). Il vous suffit de cliquer sur une des images et la visite 3D commencera…
Au cœur du Parc Naturel des Boucles de la Seine, se dresse fièrement l’abbaye de Jumièges. Elevée au rang de “Plus belle ruine de France” elle offre en ses lieux une promenade captivante à travers le temps et l’espace, entre histoire de France et art contemporain international.
Présentation de l'abbaye de Jumièges :
Visite de l’abbaye :
« Toute la beauté de la nature qui se mêle aux ruines et du passé qui l'entrelace au présent », cette phrase de Maurice Leblanc a été gravée dans le mur de sa maison qui fait face à l'abbaye. Belle évocation de ce monument phare, autrefois toute puissante avant d'être transformée en carrière de pierres pour finalement être élevée au rang de “plus belle ruine de France” par Victor Hugo lui-même. De « beaux restes » qui ont passé les siècles et les remous de l’histoire pour la raconter aujourd’hui encore, aidé par la technologie 3D.
Le Logis abbatial :
Situé au nord-est des ruines de l’abbaye, le logis abbatial est l’ancienne résidence des abbés commendataires de Jumièges. Sa construction débute en 1666, en remplacement de l’ancien logis médiéval situé près de l’église Saint-Pierre et alors à l’abandon ; il est achevé en 1671, date à laquelle François II de Harlay de Champvallon, archevêque de Paris et abbé de Jumièges, s’y installe. A la Révolution, le logis abbatial est vendu, séparément de l’abbaye, dès 1791 comme Bien national. Il connaîtra alors plusieurs propriétaires jusqu’à son acquisition, en 1865, par Louis-Helmuth Lepel-Cointet, fils d’Aimé-Honoré Lepel-Cointet, déjà propriétaire des ruines et du parc depuis 1852.
En 1946, l’abbaye de Jumièges devient propriété de l’Etat. Un musée lapidaire est installé en 1954 dans les salles du rez-de-chaussée du logis abbatial. Malheureusement, dans la nuit du samedi 17 au dimanche 18 août 1974, le logis abbatial est ravagé par un terrible incendie. D’importants travaux de restauration ont été nécessaires après ce sinistre pour rendre au bâtiment sa toiture et sa stabilité, sans pour autant permettre sa réouverture au public.
Aujourd’hui, l’art ancien dialogue avec la création contemporaine. Le Département de la Seine-Maritime a souhaité que le logis abbatial devienne un lieu culturel dédié aux arts visuels et, en particulier, à la photographie. Le parc accueille par ailleurs une biennale d’art environnemental.